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5 conseils pour optimiser la récupération

avec Emilie Pashley, physiothérapeute à la Clinique de physiothérapie et de médecine du sport

Par Florian Harouni

Se blesser, ce n’est jamais agréable. Heureusement, quelques bonnes habitudes peuvent favoriser une récupération optimale et éviter les rechutes. Avec les conseils d’Emilie Pashley, physiothérapeute à la Clinique de physiothérapie et de médecine du sport, voici cinq astuces essentielles pour y arriver.

 1. Consulter rapidement

Certaines blessures, comme les entorses ou les lombalgies, se soignent mieux quand elles sont prises en charge rapidement. Plutôt que d’attendre des semaines pour voir un médecin, il est préférable de prendre rendez-vous en physiothérapie, où les délais sont souvent plus courts. Et si jamais une consultation médicale est nécessaire, un(e) professionnel(le) saura orienter vers la bonne ressource.

 

2. Gérer la douleur intelligemment

La chaleur, la glace, les attelles ou encore le kinésiotape peuvent aider à soulager la douleur, mais ils n’accélèrent pas la guérison. L’important, c’est d’utiliser ce qui procure le plus de bien-être. En début de blessure, la glace est souvent recommandée, mais l’essentiel est d’opter pour ce qui soulage le mieux.

 

3. Continuer de bouger

Le réflexe naturel après une blessure est souvent l’arrêt complet des activités. Pourtant, rester actif de manière adaptée peut favoriser une meilleure récupération. Si la douleur limite la pratique habituelle, des activités à faible impact, comme la natation ou le vélo, peuvent être envisagées. « L’important est de bouger intelligemment pour éviter la sédentarité », souligne Émilie.

 

4. Être à l’écoute de son corps

La douleur est un signal qu’il faut écouter! Un(e) physiothérapeute proposera probablement une échelle pour évaluer ce qui est tolérable. « Un peu de douleur, c’est normal, mais on veut éviter de dépasser un certain seuil », explique Émilie. Pour ne pas aggraver la blessure, il est important de respecter deux critères : ne pas dépasser ce seuil et s’assurer que les symptômes ne s’intensifient pas dans les 24 heures suivant l’activité.

 

5. Être régulier dans ses exercices

Les exercices de rééducation ne servent pas uniquement au renforcement et aux étirements : ils permettent aussi de rectifier le patron moteur et d’éviter d’autres compensations. Par exemple, une douleur au genou non traitée peut provoquer des tensions à la cheville ou au pied, ralentissant ainsi le retour au sport et risquant même d’entraîner d’autres douleurs sans lien direct avec la blessure initiale. Il n’est pas toujours facile d’être rigoureux dans sa rééducation, mais il y a plusieurs façons d’y arriver. La régularité, c’est la clé du succès!

Pour consulter un(e) spécialiste, n’hésite pas à prendre rendez-vous à la Clinique de physiothérapie et de médecine du sport.

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