Les visages du CEPSUM : Manon Simard

À la rencontre de notre nouvelle directrice générale

2020 n’a pas été uniquement porteuse de mauvaises nouvelles.

La preuve : le 1er octobre, une femme accédait pour la toute première fois à la tête de notre organisation. Et pas n’importe quelle femme !

En effet, depuis plus de 30 ans, Manon Simard fait partie du système nerveux du CEPSUM. C’est notamment son impressionnant parcours qui lui a permis d’accéder à ses commandes.

Manon Simard, présente au sein de l’organisation depuis plus de 30 ans.

Somme toute, derrière ce pavé d’accomplissements se cache encore et toujours la petite fille de Baie-Comeau dont le cœur avait littéralement été chaviré par l’imposant pavillon du campus lors de sa première visite il y a de ça plusieurs années. Maintenant que la grande Manon Simard y est à la barre, c’est une mer de possibilités qui se dessine devant elle et le CEPSUM.

D’amour et d’amitié

C’est à l’âge de 10 ans, à l’occasion d’un camp d’entrainement de natation, que Manon Simard foule la première fois les marches du CEPSUM. D’abord séduite par la montagne et l’ampleur des installations, elle a complètement été inspirée par l’endroit et les gens qu’elle y a croisés. Symboliquement, la jeune Manon avait alors enterré son yo-yo sur le terrain, près de la montagne, avec une seule et ferme intention : revenir.

Plusieurs années plus tard, c’est encore et toujours le cas.

Manon Simard à 9 ans, puis à 13 ans avec toujours la même passion pour son sport.

Manon décrit maintenant les collègues qu’elle croise tous les jours ici, après avoir monté ces mêmes marches qui l’avaient tant marquée à l’époque, comme sa famille. Elle considère même que les liens du centre sportif s’étendent à beaucoup plus loin qu’à ce seul clan déjà bien tissé serré. En effet, pour elle, l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal sont « une grande famille qu’elle souhaite réunir le plus souvent possible ».

HEC Montréal | Polytechnique Montréal | Université de Montréal

L’ambition au service de l’humain

Chaque type de leadership a sa couleur, et, pour Manon Simard, ce dernier prendra les teintes de tous ceux et celles qui font partie de sa grande équipe. Selon elle, il est essentiel que l’être humain soit au cœur des préoccupations des dirigeants de notre communauté. L’ancienne étudiante-athlète leur réserve ainsi une place d’avant-plan dans sa façon d’aborder son nouveau rôle. Comme un entraineur le ferait avec ses protégés, elle souhaite faire émerger ce qu’il y a de mieux de ses collègues.

Comment ? En prenant le temps de communiquer beaucoup et souvent, et ce, pour renforcer le sentiment d’appartenance et de fierté, mais surtout pour continuer de cultiver la passion chez chacun des contributeurs du CEPSUM.

« Une équipe peut avoir du succès uniquement quand on fait la somme de la contribution de chacun des individus. » – Manon Simard

À l’aube des premiers balbutiements de son mandat, la directrice générale a également très hâte de s’attarder à un pilier bien important du centre sportif, soit la vie étudiante. Dans son monde idéal, le CEPSUM deviendrait une destination incontournable et intuitive pour les membres de la communauté étudiante du campus pour y bouger, certes, mais également pour y étudier, socialiser, se divertir et grandir.

« J’aimerais que le CEPSUM puisse avoir un impact positif sur la vie de tous les étudiants et de toutes les personnes qui nous auront côtoyés au fil de leurs parcours. Nous voulons sentir la vie étudiante ici et faire partie des habitudes de vie de tous. » – Manon Simard

La vie étudiante, une priorité.

Carabins et CEPSUM, les indissociables

Lorsqu’on demande à l’ancienne nageuse et directrice des Carabins si ses allégeances aux Bleus teinteront ses actions comme directrice générale du CEPSUM et des Carabins, la réponse est très claire :

« Pas du tout. Le CEPSUM et les Carabins sont inséparables ! » – Manon Simard

Il faut savoir qu’en plus de piloter la relance et le développement du programme de sport d’excellence, Manon a aussi occupé des rôles intimement liés aux activités du centre sportif au fil des années. Celle qui a débuté à titre de sauveteuse à la piscine a plus tard occupé le poste de directrice des programmes sportifs alors qu’elle dirigeait les programmations adulte et enfant du centre. Bien que l’image de marque des deux entités – CEPSUM et Carabins – soit véhiculée différemment, elles ont des ancrages communs et, dans l’esprit de Manon Simard, elles formeront toujours un tout.

« Pour moi, CEPSUM et Carabins, c’est indissociable. Quand on parle de passion, ça rejoint tout le monde de différentes façons. Mon nom est surtout associé aux Carabins en raison des médias, mais, en réalité, mon parcours témoigne également de mon attachement pour le CEPSUM. » – Manon Simard

La nouvelle directrice générale nous ramène d’ailleurs en 1976 alors que le CEPSUM, comme on le connaît aujourd’hui, voyait le jour afin de servir de site d’entrainement (et de quelques compétitions) aux Jeux olympiques de Montréal.

Le CEPSUM arbore les couleurs des Jeux olympiques.

« Dans un sens, le sport de haut niveau nous aura fourni, et nous fournit encore, des infrastructures permettant de faire bouger la communauté. Dans l’autre, le programme des Carabins favorise l’épanouissement d’étudiants-athlètes qui seront outillés pour jouer un rôle important dans notre société. C’est une symbiose enrichissante pour tous ! » – Manon Simard

Partir à point

Passer aux commandes d’un grand navire comme le CEPSUM en pleine pandémie mondiale viendra forcément avec son un lot de défis et d’inconnus. La normalité n’existe plus, pas pour l’instant en tout cas. Dans ce contexte particulier, Manon Simard sait qu’elle devra prendre des décisions difficiles, mais que c’est en équipe qu’elle y arrivera. Celle-ci compte donc s’appliquer à solliciter le meilleur de chaque personne pour dessiner un après-COVID solide dans l’écosystème du campus et de la métropole.

« On a un défi collectif en ce moment, mais, en demeurant uni, il y a des éléments très positifs qui pourront ressortir de cette situation. Il faut développer agilité, flexibilité et adaptabilité, et, ensemble, on en est amplement capables. Les crises permettent aux gens de s’élever. Il faut savoir les écouter et en profiter. » – Manon Simard

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Sers-toi, ils sont là pour ça !

Crédits: Photos par Robert La Salle, photographe